Pièce maîtresse de votre cigarette électronique, la résistance est l’élément qu’il faut savoir choisir pour son clearomiseur. Toutes ont des caractéristiques différentes, valeur, plage de puissance, taux de VG accepté, bref, des facteurs qu’il faut savoir appréhender pour ne pas être déçu par le rendu de votre clearomiseur
Qu’est-ce qu’une résistance de cigarette electronique ?
La résistance est la partie consommable de votre cigarette electronique. Elle se remplace donc une fois usagée. Une résistance est composée de fibre de coton et d’un résistif qui, sous forme de fil, ou de bande métallique dans le cas des résistances en mesh, chauffe le e liquide pour produire de la vapeur et délivrer les arômes. Dans certains cas, plus rares, une céramique poreuse est utilisée à la place de la fibre de coton (exemple CCell de Vaporesso).
Beaucoup d’ohm ? Ou peu d’ohm ? Quelle différence ?
La capacité de la résistance à chauffer votre e liquide dépend beaucoup de sa valeur. Il s’agit ici des Ohms (Ω) qui sont l’unité de mesure d’une résistance électrique. Pour bien choisir la valeur de la résistance, il faut juste avoir à l’esprit qu’une valeur en dessous de 1.0Ω (qu’on appelle subohm) chauffe d’avantage qu’une valeur au-dessus de 1.0Ω. Ce qui a des conséquences sur la production de vapeur de votre cigarette électronique.
Une résistance basse procurera également une sensation en gorge plus intense si on utilise un e liquide avec beaucoup de nicotine. Ce qui peut occasionner une gêne chez le vapoteur. C’est pourquoi on associe les résistances très basses avec des taux de nicotine très bas, 3 mg/ml par exemple, voire 0 mg/ml. Enfin, les résistances subohms demandent une plus grande puissance (exprimée en Watts) pour chauffer. A l’inverse, les résistances hautes (de 0.80Ω à 1.60Ω environ) n’ont pas besoin de beaucoup de puissance. C’est pourquoi on les trouve aussi sur les petites cigarettes électroniques qui permettent de vapoter des e liquides avec des taux de nicotine plus élevés.
Combien de watts pour ma résistance de cigarette électronique ?
La plupart des fabricants de cigarettes électroniques indiquent sur leurs résistances la « plage d’utilisation ». Cette plage est importante car elle indique le nombre de watts que supporte la résistance. Il s’agit donc de ne pas la dépasser pour ne pas l’endommager. Il n’y a en revanche aucun problème à choisir une puissance inférieure à ce qui est conseillé. Sur ce point, tout dépend des goûts de chacun et des sensations que l’on recherche. Gardez juste à l’esprit que cette plage d’utilisation est un repère fiable qui vous permet de savoir si la résistance en question est faite pour vous.
Si vous ne connaissez pas la valeur de votre résistance, celle-ci est généralement indiquée sur l’écran de votre box électronique. A défaut, un ohmmètre peut vous renseigner.
Quel e liquide utiliser pour ma résistance de cigarette electronique ?
Pour que votre résistance fonctionne correctement, vous devez l’associer à un e liquide ayant le taux de PG/VG approprié. Il faut savoir que le PG (ou propylène glycole) a tendance à fluidifier les e liquides. À l’inverse, la VG (ou glycérine végétale) les rend plus épais. Plus votre résistance va être basse, plus elle va chauffer et plus les arrivées de e liquides vont être larges. Pour éviter les fuites, on préférera utiliser avec ces résistances un e liquide ayant un taux de VG élevés. Pour une résistance haute, il faudra plutôt opter pour un e liquide composé majoritairement de PG, car la VG aura tendance à encrasser plus rapidement le fil résistif.
Pour résumer :
- Résistances basses (≤ 0.80Ω environ) = plus de puissance, plus de vapeur, plus de consommation de e liquide, taux de nicotine et de PG faibles conseillés
- Résistances hautes (≥ 0.80Ω environ) = moins de puissance, moins de vapeur, moins de consommation de e liquide, taux de nicotine et de PG élevés conseillés
Le choix d’une résistance pour cigarette électronique dépend aussi de vos goûts et de vos attentes : plus de saveurs, plus de vapeur. Les résistances « intermédiaires » en 0.40Ω, 0.50Ω, sont un excellent choix, car elles proposent souvent un bon équilibre entre ces deux facteurs. Et elles ne sont pas excessivement gourmandes en puissance.
Qu’est-ce que l’amorçage ?
Lors de la première utilisation de la résistance, il est important que la fibre de coton soit parfaitement imbibée afin qu’elle ne se dégrade pas lors de la première utilisation. C’est ce qu’on appelle l’amorçage. Pour un bon amorçage, il faudra attendre quelques minutes avant de vapoter. Combien de temps ? Pour simplifier, disons que plus la résistance est grosse (avec beaucoup de fibre de coton), plus il faut attendre. 15 minutes pour les plus grosses sont conseillées.
Quelle est la durée de vie d’une résistance ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour déterminer la durée de vie d’une résistance de cigarette électronique :
- la qualité du fil résistif et de la fibre de coton ;
- la fréquence de vape ;
- le type de e liquide vapoté.
Pour ce dernier point, voici quelques élements qui peuvent diminuer la durée de vie d’une résistance :
- Les taux de glycérine végétale élevés qui ont tendance à encrasser plus rapidement le fil résistif ;
- Certains arômes ou assemblages d’arômes qui détériorent plus rapidement les résistances. On peut citer les e liquides gourmands sucrés par exemple, mais aussi les e liquides ultra frais malaisiens.
Pour des e liquides « simples » la durée de vie d’une résistance peut varier de 2 à 3 semaines, voir plus. Pour les autres, forts en VG et/ou en arômes, la durée peut être d’une semaine ou moins… Plusieurs signes peuvent vous permettre de détecter une résistance fatiguée : altération des saveurs, diminution de la quantité de vapeur ou goût de brûlé persistant. Quand ils se produisent, vous n’avez pas d’autre choix que de changer la résistance.
Comment augmenter la durée de vie des résistances ?
- Un bon amorçage en premier lieu ;
- Eviter le « chain vaping » c’est-à-dire enchaîner des bouffées successives trop rapprochées. La résistance n’a alors pas le temps d’être imbibée de e liquide ;
- Réduire la puissance, car une grande puissance en watts accélère l’usure des matériaux ;
- Surveiller le niveau du réservoir, car c’est souvent un réservoir presque vide qui est la cause d’un dry hit.
Peut-on nettoyer une résistance ?
Oui, on peut, à l’eau claire ou au bac à ultrasons, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles au niveau du rendu. Quand la fibre et/ou le résistif sont dégradés, ils le sont pour de bon.
Que faire des résistances usagées ?
En majorité constituée d’acier, les résistances devraient être démontées pour ne mettre au recyclage que les parties métalliques.
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